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jeudi 12 juillet 2012

Lundi 29 août, 9h30 – Aéroport de Bruxelles

Décollage imminent pour la dernière étape. Quel voyage encore une fois ! Quelle épreuve ! Sur la liaison LA/Montréal, pas de vidéo sur les ¾ des sièges. Assis au dernier rang, on ne peut même pas incliner notre siège. Une heure avant l’arrivée, on commence à pénétrer des massifs nuageux turbulents épais. Les abords de l’ouragan Irène qui affole toute la côte est… On est bien secoués. A Montréal, il tombe des trombes d’eau et il y a un vent violent.

Page et Horseshoe bend vus d'avion, début du lac Powell 
quelque part au-dessus du fleuve Colorado 
Detroit (reconnu grâce à Googlemaps !)

Le transatlantique est pas mal, on se retrouve au premier rang contre le mur, donc assez de place. Je suis assez malade, mal au crâne, mal à la gorge, un coup de froid à Palm ? Ca ne serait pas étonnant : la salle commune avec les ordinateurs est violemment climatisée et j’y suis plusieurs fois allé mouillé avant le départ… Bref. Yann a aussi une violente envie de fumer.
A Bruxelles, seulement 40 minutes pour traverser la douane, l’aéroport et la sécurité. Résultat : la course, et pas le temps de faire un détour à la zone fumeur. Il y en a un qui fulmine, pour le coup !
Enfin, le voyage se termine.
Iles du Frioul : MAISON !
L’année prochaine, nous ne savons pas encore quoi faire et comment. La 3e partie du voyage a subi quelques modifications : il faut aller à San Diego voir notre ami Tim, nous souhaitons aussi retourner à Palm Springs, un endroit qui nous plait décidément beaucoup, et il reste surtout Yellowstone…
Bref : il faut sérieusement travailler le programme…

FIN
Samedi 27 août, 22h30 – Hilton LAX, Los Angeles

Ce n’est qu’un au revoir… L’ambiance est triste. Tim, pour qui nous avons eu tous les 2 un coup de cœur, nous a propose de l’accompagner retrouver ses amis arrives de San Diego et de faire leur tournée des lieux gays de Palm Springs hier. Quelle soirée ! Apéro dans un bar à la mode, détour par une boite/restau/bar pour un autre cocktail. L’équipe s’agrandit, de 5 nous passons à 8-9, puis restau, détour par la Dolce Vita, un autre resort où nous pataugeons quelque temps (chaude, la piscine, parce qu’elle n’est pas refroidie comme la nôtre !) en compagnie de la joyeuse troupe, puis départ nous 3 seulement pour une boite ou Tim doit retrouver d’autres amis. En fait, ils ont changé de plan et on se retrouve au 2e endroit à nouveau. On danse un peu en sirotant un énième cocktail et on rentre à 2h du mat, un peu bourrés et hilares.
Hormis cela, rien. Rien d’autre que farniente, piscine, et plaisirs de la chère et de la chair dans l’ambiance gentiment décadente du INNdulge. Que le temps passe vite…

A midi, au bord de la piscine, on a eu droit à un superbe orage de chaleur, quelques gouttes seulement mais beaucoup de vent et 10°F de moins, tant mieux !

A 17h20, départ pour LA. En juste 2h, on a rendu la voiture sans problème. Nous voici au 13e étage de la tour du Hilton Aéroport. Sympa. On a eu chaud à Palm, très chaud. Ici, il fait seulement 79°F.
Départ demain matin à 6h pour le vol de 8h30.


Vendredi 26 août, 15h – Palm Springs

La fin approche à grands pas. Nous passons du bon temps, nous ne faisons rien que profiter du resort et des gens. Il fait une chaleur terrible : 120°F hier. Des nuages montent cette après midi. Nous avons fait la connaissance d’un américain de San Diego très sympa qui s’appelle Tim et avec qui nous avons partagé de bons moments. Soirée au restau avec lui et les français avant-hier. Hier, repas dans notre chambre. Finalement, nous avons zappé la dernière étape qui devait nous conduire 24h à San Diego et prolongé d’un jour ici. Demain, départ pour LA et notre dernière soirée en Amérique…


les (magnifiques !!) nouvelles statues de INNdulge... hum 
piscine...

y sont contents !
photo souvenir avec Tim




mardi 10 juillet 2012

Mardi 23 août, 19h30 – INNdulge, Palm Springs


On l’a voulue, cette température insupportable et cette atmosphère sèche de désert brûlant ! Eh bien cette fois, on l’a...


Hier matin, on l’a pris très cool. Finalement, on a décidé d’abandonner la croisière à la baleine, car plusieurs personnes nous ont dit que c’était plutôt jusqu’à juillet et qu’on avait peu de chances d’en apercevoir. Donc, étant donné l’emploi du temps, ça nous arrange plutôt. Du coup, simple ballade sur la plage et le pier magnifique de Santa Barbara. Mythique ! Et l'occasion de quelques jolies photos...
parking du Franciscan Inn 
la fontaine vers le jacuzzi 
le port et la plage de Santa Barbara 
le Pier
"qui me dira pourquoi j'ai le mal de vivre?" 





magnifique forêt de piliers
Puis, on fait le check-out, on prend la voiture et on va faire un tour au centre ville. Très beau, hispanisant, maisons blanches, bois, fer forgé, et des fleurs partout… On se prend à rêver à la série télévisée dont on a tous les 2 été fans et on se remémore Kelly et Cruz, et Eden… Ahlala…
une place du centre ville de Santa Barbara
rue principale



Puis, départ pour Palm Springs vers 13h. On a choisi de continuer sur la Hwy 1 côtière, qui nous fera passer à Malibu. Côte magnifique, monde fou, océan turquoise… On espère pouvoir s’arrêter, mais passé un croisement (central ?) avec 2 fast-foods et un restau chic, on longe d’un côté une haute falaise, de l’autre une suite ininterrompue de maisons côtières collées les unes aux autres, un enfer pour les piétons et les touristes affamés ! Cerise sur le gâteau : immédiatement après, on tombe sur Santa Monica et un énorme panneau « Christoforus Colombus Transcontinental Freeway N°10 », begin freeway, et hop !, sans transition, nous voilà sur la route « 66 » (new version) qui va à Chicago direct ! Hormis un bref arrêt pour admirer une colonie de pélicans sur une pauvre plage perdue, on n’a absolument pas pu s’arrêter !
colonie de pélicans

Malibu et Los Angeles au fond à gauche
les pélicans de Malibu
Résultat, on prend une sortie à LA et on stoppe au premier fast-food trouvé, un Carl’s, où l’on est surpris par la bonne qualité de la bouffe. Mais bon, merci Malibu, c’était pas cool !
Ensuite, départ final pour le désert sur la 10, puis la 111. La température monte, elle passe de 74 à 95 où elle stagne jusqu’au dernier moment, en raison d’un vent arrière violent de l’océan. Mais arrivés au pied de la montagne de Palm, elle atteint tout de même ses 105°F.
A l’arrivée, le gars nous dit : juste à temps pour la « social hour », il est 17h30, le temps de poser les bagages dans notre splendide chambre (coin salon, dressing, cuisine…), de tomber nos vêtements, et nous voici dans la piscine puis à siroter un cocktail en faisant connaissance. C’est beaucoup plus rapide que l’année dernière ! En 2h, nous connaissons la moitié des hôtes. Nous retrouvons avec plaisir un couple (il sont amis seulement, ne forment pas un "vrai couple") d’allemands de l’année dernière.
Nous allons diner au même restau italien qui nous avait beaucoup plût. La cuisine est toujours aussi exquise (ah, mes raviolis maison au homard avec ma crème safranée…), mais la serveuse nous prend en grippe et prétend nous faire payer d’office 18% de service inclus, après nous avoir un peu rudoyé pendant tout le repas et après qu’on lui ait dit qu’on était déjà venus l’année précédente. Scandale. Je lui demande de ré-éditer sa note sans pourboire. Nous voulions ne laisser que quelques dollars, mais devant son comportement odieux (en me redonnant la note, elle me renverse un peu de bière sur les pieds sans même s’excuser et en maugréant), nous nous contentons d’arrondir au dollar supérieur, ce qui lui laisse 15 cents de pourboire ! J’ai un peu honte, mais il est vrai qu’elle a exagéré.
Au retour, l’ambiance au resort est très détendue et vaguement sexuelle. Nous aurons du bon temps ici !

La journée s’est passée à se baigner, boire, discuter, se baigner… et c’est à peu près tout. Nous avons juste fait quelques courses pour assurer les repas sans avoir besoin de ressortir (plus bière et vins, cela va sans dire !). Il est 20h30, il fait encore une chaleur étouffante, et nous avons eu la joie de retrouver nos amis français Erwan et Guillaume arrivés de Las Vegas pour se reposer à Palm Springs. Super !

dimanche 8 juillet 2012

Lundi 22 août, 10h – Franciscan Inn, Santa Barbara

Petit déj’ cool au Franciscan Inn. Charmant, ce motel, mais un peu cher quand même… (155$ la chambre la plus basique). 
petit souvenir avant de partir !
Hier donc, petit déj en terrasse panoramique sur l’océan, au calme, et la tête un peu floue des excès de la soirée. Yann est tout coincé. Départ à passé 10h30. On croise les gentils voisins lors du check-out : ils ont raté l’heure du pdj et ont aussi la tête en vrac ! Ah, le mousseux californien…


La côte au sud de Big Sur est beaucoup moins belle. Rapidement, la terre devient gris bleu et la végétation plus maigre. Près de San Simeon, nous nous arrêtons à Piedras Blancas : 2 gros blocs rocheux et blanchâtres posés dans l’océan. La curiosité du coin ? Une colonies d’énormes et ronflants éléphants de mer ! On n’en a jamais vu (je crois), le spectacle est vraiment étonnant. Ils sont gras, les mâles ont un appendice nasal qui croît avec leur âge et leur donne un air assez ridicule, ils sont fainéants et restent affalés sur le sable en s’en envoyant une pelletée de temps à autre. 
les éléphants de mer de Piedras Blancas 


plus le mâle est âgé, plus son nez est long !
De l’autre côté de la barrière (c’est tout de même très organisé), les touristes s’ébahissent en posant des questions aux volontaires présents pour surveiller leur chère colonie.

Arrêt à San Luis Obispo. Joli centre ville agréable alternant boutiques, bars et restau. La mission est belle. Mais un moine en plein prêche nous décourage de visiter l’église : de la porte, il nous harangue : « come in, sit down ! ». Tu parles !
Mission de San Luis Obispo
Nouvel arrêt pour déjeuner à Pismo. Incroyable station de bord de mer, arcades, restau, bars… 
Yann a très mal au bras...
Puis, nous filons sur la route 1 vers la mission Purisima. Là, je dois le dire, franche déception. Nous arrivons par hasard (aucune indication) à 16h20. Le site est désert (nous sommes un dimanche en plein mois d’août), un panneau explique que nous devons acquitter les 6$ d’accès, et que les bâtiments ferment à 16h30 et le site à 17h. Nous ne payons pas. Aucun bâtiment ne retient particulièrement l’attention. Trop de poussière, trop de vide. Nous jetons un œil à l’église (joli intérieur sobre) et aux sacristies, et nous décidons de repartir. Un ranger est en train de fermer les annexes. Pas très accueillant comme site touristique, artistique et historique primordial !
La "Purisima" 


Direction Gaviota, où j’ai prévu un arrêt trempette dans une hot spring. Nous arrivons sur le parking à 17h45, vite, vite, on cherche l’endroit… Aucune indication, il fallait bifurquer sur un minuscule sentier, nous avons continué sur le trail principal… Soleil ardent, Yann souffre terriblement de l’effort respiratoire demandé par des côtes assez raides… On hésite à repartir quand on croise un père et son fils qu’on avait déjà vu 40 min avant : ils en reviennent ! Ils se marrent de nous voir suants et soufflants, nous indiquent l’endroit. C’est assez joli : une oasis de verdure, 2 bassins dont celui du bas ressemble plus à une marre qu’à une source. Nous nous déshabillons et nous glissons dans la cuvette supérieure. Un pur délice. L’eau n’est pas trop chaude, mais soufrée (ça sent un peu fort), mmm… détente ! Du coup, ça fait beaucoup de bien à Yann. Et à moi aussi après cette journée de conduite un peu éprouvante. 
un bon bain dans une eau tiède et soufrée

il est content !
Mais il est tard, il faut repartir.
coucher de soleil vers Gaviota

près de Santa Barbara
Encore 35 miles pour Santa Barbara, nous arriverons de nuit à 20h15. Très facile à trouver, heureusement. Un petit coup de jacuzzi (très, très chaud), trempette dans la belle piscine et on sort dîner. Tout tranquille. Bonne température, douceur de la nuit. Bon, j’ai dormi par terre car Yann faisait trop de cirque dans un lit à gros ressorts, mais enfin…
Allez, il est temps d’aller voir un peu la plage !

samedi 7 juillet 2012

Dimanche 21 août, 22h30 – Franciscan Inn, Santa Barbara

Deux journées entières se sont écoulées, les 2 très différentes. 
L'étape du jour va de Salinas à Lucia, sur la côte.

Au départ de Salinas, on prend direct la Highway 1 sans s’arrêter à Monterey et Carmel : trop de monde partout (des bouchons dans la cambrousse dans toutes les directions de ces villes), et nous avons choisi de mettre plutôt l’accent sur les parcs et la côte plutôt que les villes surchargées. 

Direction donc Point Lobos State Park d'abord. L’entrée est payante, mais valable pour tous les autres State Parks dans la journée. Nous découvrons la côte déchiquetée. Le temps est gris, mais les nuages sont assez hauts et forment des couches qui restent accrochées dans les montagnes. Les couleurs de la lande sont belles, l’océan est clair, on voit les algues et le fond, c’est splendide. Ballade le long d’un sentier dans le parc, on voit quelques phoques, on entend le reste de la colonie au large sur un petit ilot. 
départ du sentier littoral de Point Lobos 
petite crique sur le parking 
lande bretonne sur le Pacifique





tiens, un touriste (il fait beau derrière !) 
les fripouilles contentes ! 


La côte est très belle à cet endroit, avec plein de points de vue.




je pense que c'est le pont de "Sur la route" 

le guetteur de baleines (rien vu...)

Puis, quelques km de route plus loin, c’est « Big Sur », ou plutôt Pfeiffer Big Sur. OK. On fait le trail à la cascade dans la forêt de séquoias. Rien de bien exaltant. Pas mal de monde. Deux américaines hystériques nous branchent et nous abreuvent de propos plus ou moins décousus sur la France, leur famille, les vacances, les restau du coin, leurs prénoms, la vie… leurs maris sont complètement effacés, c’est terrifiant ! Cet endroit est finalement et malheureusement sans grand intérêt après tout ce que nous avons déjà vu. Nous n’y restons que très peu de temps. En revanche, les bâtiments qui abritent motels, restau, boutiques, répartis un peu partout sur la route, sont très pittoresques, en bois, style Far West réussi. La rivière elle-même est plutôt petite. L’ambiance est sympa, champêtre et cool, on comprend que ça soit sympa d’y passer des vacances. Bon, par rapport au roman de Kerouac sur lequel on avait pas mal fantasmé (Sur la route, cf la photo au bord de Tahoe Lake), peu de points communs...

la "cascade"... :-(



des séquoias pas géants, mais assez grands et gros quand même...
Retour sur la côte. encore de beaux points de vue un peu partout. Petit à petit, le temps se lève.






belles criques... 
Yann et ses "Fisherman's friend" ! 

Arrêt au part Julia Pfeiffer pour découvrir le petit coin de paradis de McWay falls. Un choc esthétique. Un éden absolu. Crique rocheuse tapissée de sable blanc, eau turquoise d’une limpidité parfaite, rochers posés comme par un œil expert en déco, et surtout, du haut de la falaise, un ravissant filet d’eau qui tombe en cascade fine et légère sur le sable. Un rêve !
la crique de Mac Way falls 


Eden sur terre... 

perso, je m'en lasse pas...
De l'autre côté, c'est pas mal non plus. Quand on pense que cette famille (Mac Way) avait construit sa maison sur ce promontoire, avec terrasse d'un côté et chambre de l'autre, ils ont dû passer de bons moments...


Nous avons déjeuné à Big Sur de hamburgers délicieux dans un pub sympa et patiné. 
Vers 18h, nous arrivons à notre étape : Lucia. Second choc de la journée : notre petite « cabin », tout en bois, est posée au bord de la falaise, avec une vue à couper le souffle sur l’océan et le littoral. 
vers Lucia
chemin devant les bungalows 
vue depuis l'entrée du bungalow 
les bungalows... c'est... CALME et majestueux !
La déco est splendide (un peu kitsch quand même), nous sommes sous le charme. 

cabinet de toilette
coin salon
le lit... !
vue de la fenêtre
C’est cher, mais ça en vaut la peine. Nous prenons l’apéro sur nos chaises longues en admirant la vue, puis nous allons diner au restau panoramique. 
apéro face au calme du Pacifique
dernier verre à l'aise au coin du feu...




Un couple américano-irlandais de jeunes très sympa que nous avons rencontré aux cabines arrive au restau. Ils s’étaient fait un petit plateau amuse-gueule à déguster avec un mousseux californien en profitant de la vue, nous avons sympathisé. Au restau, il s’installent à une table voisine et commandent une autre bouteille de mousseux. Nous plaisantons, et soudain, voilà le serveur qui arrive vers nous avec 2 coupes pleines. Ils ont décidé de nous offrir un verre. Merci, Emma-Louise et John !
Coucher un peu pompette à 23h30...
hum... à la vôtre !
...et réveil difficile… Yann s’est froissé un muscle ou coincé un nerf sous le bras, il souffre le martyre, est gêné pour respirer, et ne manquera pas de le faire savoir toute la journée.
La suite demain, j’ai sommeil !